Francais

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En voyant les Gordons Highlanders charger sur l’ennemi sous la

violence des tirs durant la deuxième guerre des Boers, un correspondant de guerre a écrit :

« C’est le meilleur régiment du Monde. »

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C’était Winston Churchill.

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Voici l’histoire des Gordon Highlanders –

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Des événements liés à une histoire qui rassemble nos traditions

régimentaires et préserve notre histoire et notre culture.

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L’histoire commence en 1794, lorsque le 4me Duc de Gordon a créé un nouveau

régiment.

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Il était connu au sein de l’armée comme le 100me Régiment.

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Mais pour nous, c’étaient les Gordons Highlanders.

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Le recrutement était difficile, un incitant très attractif était donc offert.

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La femme du Duc, Jane Maxwell, connue de manière affectueuse comme la Duchesse

Jean, donnait son bonnet des Highland et offrait un baisé à ceux qui

acceptaient l’offre.

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Les files se sont remplies très vite.

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Tout régiment doit avoir ses couleurs, qui doivent être défendues à tout prix…

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Les nôtres n’ont jamais été perdues sur le champ de bataille.

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Un régiment des Highlands a également besoin d’un tartan…

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et de cornemuses.

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Pour nous, la cornemuse est un instrument de guerre.

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La musique et le courage du cornemuseur ont toujours inspiré

les Highlanders durant la bataille.

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Renuméroté 92me Régiment, en 1799 nous avons combattu les Français à

Egmont-Op-Zee aux Pays-Bas.

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Notre régiment a perdu la moitié de ses forces, mais a gagné la réputation

de la détermination.

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Nous avons également gagné l’amitié du Général John Moore, après avoir

sauvé sa vie sur le champ de bataille.

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Les Gordons portaient des boutons noirs sur leurs guêtres pour remémorer sa

mort dix ans plus tard, sur le champ de bataille de Corruna, une tradition qui a été suivie

jusqu’à aujourd’hui, par le Régiment royal d’Écosse.

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En 1801, nous avons ajouté le Sphinx à notre casquette, pour marquer nos victoires

sur les Français en Égypte.

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La guerre avec la France s’est terminée à Waterloo en 1815.

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Trois jours avant la bataille, la fille aînée de la Duchesse Jean

a célébré un bal de régiments.

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Les Gordons se sont donc déplacés vers Quatre Bras, où le régiment

a perdu la moitié de ses forces, y compris le très respecté Commandant,

Cameron of Fassifern.

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Maintenant forts de seulement 300 soldats, les Gordons sont revenus à Waterloo, où nous

avons reçu l’ordre de charger sur une colonne de 3 000 français.

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En même temps, les Scots Greys nous ont rejoint et, ensemble, nous avons anéanti

l’ennemi.

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Depuis lors, nous portons des jarretières à sonnettes sur nos chaussettes pour représenter

l’étrier des Greys.

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Après Waterloo, le Régiment n’a vu que peu d’action durant 64 ans.

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Les Gordons apparaissent pour la première fois sur les photographies des soldats Highlanders,

prises au château d’Édimbourg en 1846.

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En 1854, le soldat Thomas Beach a reçu notre première croix de Victoria

pour bravoure durant la bataille d’Inkerman en Crimée.

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En 1872, le Régiment a adopté la crête des ducs de Gordon sur

notre casquette, à côté de notre devise, Bydand, qui signifie

Détermination.

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En 1880, les Gordons se sont déplacés en Afghanistan, en marchant 514 km en 23

jours, et en combattant sur un terrain hostile pour libérer la garnison à

Kandahar.

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L’année suivante, le 92me Régiment a été fusionné avec le

75me.

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Fondé en 1787 comme un régiment des Highland, le 75me a longtemps été

associé à l’Inde.

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La casquette de tigre était une reconnaissance de sa bravoure à Mysore et

de l’assaut à Seringapatam.

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Le 75me était le premier régiment britannique à porter la longue veste

kaki, avant d’être incluse dans l’uniforme officiel.

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Le nouveau régiment, maintenant fort de deux bataillons, est devenu les Gordons

Highlanders, et portait le tartan Gordon et la casquette.

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Nous reprenons l’histoire à nouveau en 1897, au Pakistan.

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Après plusieurs attaques manquées sur les hauteurs aux environs de Dargai, les

Gordons ont été appelés.

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Nous avons pris la colline et l’imagination de Victorian Britain alors que

le cornemuseur blessé Findlater continuait à jouer le morceau complet « Cock o’ The North » juste

devant l’ennemi.

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Depuis, nous commémorons la bataille chaque année.

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Alors que le XIXe siècle se terminait, les Gordons ont participé à la

deuxième guerre des Boers, et ont appris une leçon amère au combat, qui

nous sera fort utile durant la prochaine Grande guerre.

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Le Régiment a fondé neuf bataillons pour le service active durant la première

guerre mondiale.

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Des 50 000 soldats qui ont servi, il y a eu 29 000 victimes, dont

9 000 morts.

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Notre fiche de service était irréprochable.

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La 51me division des Highland, le plus grand contingent des Gordon

Highlanders, était considérée par les Allemands comme la formation

la plus dangereuse.

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La Grande guerre a été la dernière occasion durant laquelle le kilt a été porté en bataille, même si

la tradition est conservée de manière non officielle par les cornemuseurs.

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En 1932, nous avons adopté le morceau de musique Cock o’ the North comme notre marche

de Régiment.

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En 1939, la Deuxième guerre mondiale a commencé.

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La Deuxième guerre mondiale a très mal commencé pour nous, avec une défaite à St

Valery en 1940.

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La 51me division des Highland était rattachée à l’armée française.

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Lorsqu’elle s’est rendue, la Division n’a pas eu d’autre choix que de faire la même

chose.

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Deux bataillons des Gordons ont été capturés.

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Un troisième a été capturé à Singapour en 1941.

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Forcé au travail sur le chemin de fer de la mort, des centaines de Gordons sont

décédés.

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La morale dans ces conditions désespérées a été maintenue grâce à la mascotte

du bataillon, Peggy.

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La chance a tourné en 1942, lorsque nos hommes ont dirigé l’attaque à El Alamein,

forçant l’ennemi à la retraite.

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Trois mois et 2 250 km plus tard, les Gordons ont presque été

les premiers à rentrer à Tripoli.

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La retraite de l’Axe ne s’est arrêtée que lorsque 250 000 hommes se sont rendus

en dehors de Tunis.

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L’inertie a continué en 1943, lorsque deux bataillons ont pris part

à l’invasion maritime fructueuse de la Sicile, avant de revenir

pour l’invasion de la France.

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Un troisième bataillon a atterri à Anzio, où ils ont souffert une perte de presque 50 %,

mais ont maintenu leur position.

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Nos deux bataillons de Sicile ont atterri en Normandie le Jour-J.

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Trois mois plus tard, nous avons recapturé St Valery, où nos bataillons frères

s’étaient rendus quatre ans plus tôt.

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Les bataillons sont finalement arrivés sur le Rhin, la dernière barrière

défensive des Allemands.

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Un combat rapproché amère dans des villes comme Goch a été nécessaire pour pouvoir

traverser.

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La victoire en Europe a suivi quelques semaines plus tard.

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À la fin de la Deuxième guerre mondiale, notre Régiment avait perdu 2 400

hommes.

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La tâche principale de l’armée après 1945 a été de dissuader une invasion russe

en Europe de l’Ouest.

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Les Gordons ont réalisé de nombreux tours en Allemagne.

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Nous avons également été impliqués dans des combats de précision durant des tâches de conservation de la paix

en Malaisie, à Chypre et en Afrique de l’Est, et lors de la défense de Bornéo contre

les agressions indonésiennes.

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Des tâches de conservation de la paix ont également été nécessaires en Irlande du Nord, où notre

Régiment a complété six tours opérationnels.

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L’histoire s’arrête à Aberdeen en 1994.

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200 ans après la première parade, le Régiment a pris congé de

sa Majesté royale le Prince Charles, Duc de Rothersay, le dernier d’une ligne

distinguée de commandant.

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Le 17 septembre 1994, les Gordons et les Queens Own

Highlanders ont formé le 1er bataillon des Highlanders.

08:36-08:45

En en mars 2006, l’armée britannique a évolué à nouveau lorsque les six

Régiments écossais se sont unis pour former le Régiment

royal d’Écosse.

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Nous vous invitons maintenant à suivre notre histoire dans le musée

et à découvrir tous les détails de l’histoire de notre Régiment.